This is the End., posté par Aranna le 10-11-2007 à 15:20

Il est temps à présent, de refermer derrière moi les portes de la Dernière Cour. D'effacer le passage.

Ce n'est plus en ces lieux que portera ma voix. Un autre passage fût créé jadis, en prévision du jour "où". Le moment est venu de changer vos points de repères sur vos cartes et de régler vos boussoles, la Dernière Cour ne se tiendra plus ici.

Celles et Ceux qui serait curieux de me suivre se rendront en ces lieux. Nouvelle forme, nouvelle demeure.

Il est temps à présent.

Ce blog servira à mettre des bribes de textes, des extraits, des fils jetés à la hâte qui serviront un jour peut-être. Plus grand chose à voir avec un blog proprement dit. Rien ne vous empêche, bien sur, de revenir si le coeur vous en dit. Simplement, on y dansera une autre danse.

I've changed my mind.

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Délocalisation de la pensée, posté par Aranna le 08-11-2007 à 07:23

Suite à ma question sur l'analyse des images, parce que j'ai tendance à trouver des trucs assez space par rapport aux autres, et que, vu l'examen de fin d'année, ca m'inquiète :

"Ne vous inquiétez pas, on va vous apprendre à penser, on est là pour ça, on ne peut pas changer votre sensibilité, mais votre regard va s'uniformiser".



...

[ Même sortie de son contexte, même si "la personne ne voulait pas dire ça"... j'apelle ca un lapsus révélateur ]

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Vacuité, posté par Aranna le 22-10-2007 à 10:09

Je me suis assise sur le rebord de la nuit
Pour me parer de ta détresse.
Mais à quoi me serviront
Les perles de ta défaite ?

Mais comment pourrais-je
me vêtir de ta mort ?
Mon ami que l'aube,
a broyé de ses serres.

A quoi bon ta force ?
A quoi bon ton courage ?
A quoi bon ta victoire ?

Pour que je reste seule,
déshabillée de ta gloire.

* se refuse à expliquer publiquement le pourquoi du comment, les curieux peuvent envoyer un mail si ca leur chante *

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Leur jour de gloire est arriv�, posté par Aranna le 17-10-2007 à 13:43

Voyage au bout de sa solitude Pensées en vrac

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L'intervenant parle : de réseaux, de la nécéssité de se montrer assertif, de ne pas laisser filer des contacts, de "faire des efforts pour donner des nouvelles à tout le monde", de se tenir au courant de l'actualité, de flairer les avants-gardes, faire de la veille, de toujours échanger ses coordonnés, de garder en mémoire toutes les opportunités, de manager une équipe, les rendements, les "être débordé c'est la norme actuellement, si quelqu'un vous dit qu'il ne peut pas, il peut sûrement, n'en tenez pas compte"...

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Le monde se divise en deux catégories : ceux qui foncent, toujours droit devant, sans faiblir.
Et ceux qui déambulent dans maintes et maintes circonvolutions.

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Quand je hantais les lieux d'une culture érigée en dogme et gardée par de vieux dogues couverts de moisissures, je les haïssais, au nom du mouvement, de la vie du dehors, de la Réalité, du travail pragmatique et pratique, du concret, des prodigieuses énergies que je pensais déceler sous la terre morne des dalles de leur stase.

Quand je hante maintenant les pavés de la réalité sous son jour le plus absurde, le plus cru, toujours plus proche des bordels et des putains qui les habitent, je comprend l'habit noir de ceux qui ont cadenassés dans leurs coeurs leurs derniers morceaux de vie.

Je vais finir moi aussi une serrure sur les lèvres, un brasier en dedans, et des mains de marbres croisées sur ce qu'il me restera de vivant.

Ni Ici, ni Ailleurs.
Ni Nulle Part.

Eternellement Seuil, Renard.
Eternellement le cul entre deux chaises.
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Palästinalied, posté par Aranna le 12-10-2007 à 18:55

J'ai hésité avant de la poster cette transe. Elle est, d'une certaine manière beaucoup plus personnelle que bien des autres textes que j'ai écris ces derniers temps. Ecrire à 4h du matin, en tripant sur Palästinalied de Qntal, ca donne des trucs curieux. Je l'ai posté une première fois, pour la virer 10 minutes après.

Puis en fait, cette nuit j'ai fait un rêve bizarre, où justement je traversais une rivière, en Suède. Avant de raconter mon rêve, je me suis dit que j'allais poster ça, et ne pas le supprimer. On verra bien. Ah ouais, juste un mot au passage, non je ne suis pas dépressive, non je n'ai pas spécialement envie de me foutre en l'air. Qui est le Fils de Roi ? J'en sais rien. Je sais même pas comment ca m'est venu. Samhain dois me perturber cette année. Bon, bref, je la ferme.

Fils de roi. Emporte moi.
Au-delà des barrières de mon corps.
Au-delà du temps qui n?est rien.

Fils de Roi, emmène moi.
Loin de mes douleurs, ici bas.
Arrache moi les mots que je ne peux dire
Arrache moi les pages que je ne peux écrire.

Et jette mon corps aux vautours.

Fils de Roi, désincarne moi,
Puisque ma chair est vaine
Et mes pas souillés.
Et dérisoire la quête que j?ai entamée.

Fais moi passer la Rivière,
Avant que je ne me noie.

Fils de Roi, emmène moi
Là où ou doit être ce que j?ai tant cherché.
Là où sera ce que j?ai oublié.

Et puisque femme je suis
Mais homme aurai du.
Fils de Roi,
Arrache moi à ce monde là.
Fais moi passer les portes,
Dans le monde d?en dessous, guide moi.

Dans le monde d?en dessous, Fils de Roi
Sois mon guide, et mon chasseur.
Soulève mes paupières
Afin que je vois
Le monde tel qu?il sera.

Que je le chante aux hommes.
Quand le temps s?abolira.

Et ce monde là, Fils de Roi.
Epargne-moi.

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